jean-françois gleyze
 
Années folles et folles modernes
univers graphique et décors illustrés pour une soirée sur le thème des années folles

présentation

Projet de scénographie / décor illustré pour une soirée événementielle de Nouvel An.

D'une guinguette sur le canal au Grand Rex, en passant par une virée en tractions avant ou quelques loopings en piper, la folle épopée d'Isadora, héroïne du décor "Années folles et folles modernes".

une soirée unique au rythme des années folles

Isadora, reine des années folles, nous emporte dans son périple qui l’entraîne de l’univers dandy d’un spectacle de Joséphine Baker jusqu’à l’ambiance électrique des nuits parisiennes de l’époque !

le carton d'invitation : une surprise qui en cache une autre

Conçue pour surprendre, l’invitation papier se déploie sous la forme d’un pop-up, d’une lettre en accordéon et des stickers présentant les personnages du futur décor. Pour ajouter au mystère, Isadora demande à ses invités de lui envoyer des dialogues imaginaires à l’image de ceux qui peuplent ses films muets préférés ! Ces dialogues seront le matériau d’une animation cinématographique inspirée du Random Mashup...

En appui de l’invitation papier, une version numérique est envoyée aux invités sous la forme d’une affiche inspirée de l’univers cinématographique.

Au lendemain de la fête, Isadora a la gueule de bois, mais cela ne l’empêche pas d’envoyer une lettre numérique de remerciements à tous ses invités !

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la frise illustrée : une journée folle dans la vie d’Isadora

Les décors de la soirée habillent un couloir d’une quinzaine de mètres et les murs d’une grande salle de 25 m2 située au bout de ce couloir.

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Le fil rouge de ce décor est une grande frise illustrée qui plonge le visiteur dans une journée folle de la vie d’Isadora. Au gré des hommes qu’elle rencontre sur son chemin, l’héroïne de la soirée entraîne le visiteur dans une course frénétique qui la mène d’un théâtre à un cinéma, en passant par les rues de Paris, une guinguette, une virée en voiture, un vol en coucou... et la visite inattendue d’une mystérieuse usine !

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La frise se déploie sur un linéaire de près de 30 mètres pour une hauteur sous plafond de 2m50. Compte tenu de la configuration des lieux, la frise se lit de droite à gauche, d’abord le long du mur de droite du couloir puis, en continuité, sur les murs de la salle de réception.

éléments 3D : les personnages crèvent l’écran

Afin d’accentuer l’immersion des invités dans l’univers d’Isadora, plusieurs éléments en volume viennent ponctuer la frise illustrée. Ici et là, des avions qui semblent sortir du décor ; un peu plus loin, les héros de l’histoire s’échappent du cinéma en dévalant les escaliers de service... À l’extrémité du couloir, une ouverture dans un mur porteur est mise à profit pour offrir aux invités une occasion unique de faire un selfie avec Isadora !

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éléments animés : un clin d’œil à l’univers industriel des années folles

Le clin d’œil au monde industriel des années folles ne se borne pas aux décors illustrés de l’usine ! Derrière la façade du grand bâtiment se cache une horloge mécanique dont les aiguilles tournent au rythme de ses engrenages.

Un peu trop curieux, Isadora et son fox-terrier Ajax s’aventurent dans ces mécanismes à leurs risques et périls et sont bien vite éjectés par la puissance des roues. Si Isadora a la chance d’atterrir dans les bras d’Auguste, Ajax connaît un sort bien moins enviable : le voilà malmené par les souffleries des machines qui s’échappent des grilles d’aération...

Les mécanismes investissent aussi les hauteurs ! Dans la cage d’escalier, les invités sont accueillis par une montgolfière animée, tandis que la salle de réception est parcourue inlassablement par deux dirigeables depuis lesquels les héros de l’histoire contemplent la foule.

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papier-peint et magnets : un mur d’expression art déco livré à l’imagination des invités

Dans le couloir, le mur de gauche est recouvert de papiers-peints aux motifs art déco et de panneaux recouverts de peinture métallique. Grâce à des magnets reprenant les éléments et les personnages du décor, les invités sont incités à poursuivre l’histoire d’Isadora en dehors de la frise.

En disposant magnets et bulles velleda livrées à l’imagination des invités, les panneaux prennent vie peu à peu et sont l’occasion pour les invités de raconter des histoires parallèles... ou de s’échanger des messages personnels !

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projection cinématographique : un générateur aléatoire de films muets produits en partie par les invités

Point d’orgue de la frise illustrée, la salle de cinéma occupe un large espace de la salle de réception, au-dessus de les platines du DJ. Décoré par des rideaux et des rangées de fauteuils occupés par les héros de l’histoire, l’écran diffuse des courts-métrages rendant hommage au cinéma muet !

Intégré en hauteur, dans un coin de la salle de réception, l'écran de projection cinématographique vient clore la frise illustrée.

Construits sur le principe du Random Mashup, ces courts-métrages sont la rencontre aléatoire des dialogues écrits par les invités (cf carton d’invitation !) et des extraits de films ou d’émissions télévisuelles préformatées par les organisateurs.

En pratique, le moteur aléatoire mixe 108 extraits vidéo et 148 dialogues, pour un total de près de 16000 séquences différentes de courts-métrages de vingt secondes dont voici un florilège...:

making-of –l'album souvenir

Cette collection de photos retrace la genèse du projet, depuis les recherches graphiques et la confection du carton d'invitation jusqu'à l'exécution des dessins, le montage de la scénographie... et la soirée elle-même !

Un grand merci à toute l'équipe qui a participé à cette aventure : Yvan, Jean-Louis, Alice & Marion, Éric, Fabien & Sébastien, Valentin, Thierry, Bertrand & Maxime, Etienne, Matthieu, Philippe, Greg & Jean-Michel, Hélène, Alex, Stéphane, Daniel, Renaud & David, Alex, Aude & Pierre, Sébastien & Eddy.

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crédits

Sur le thème des années folles, cette soirée du Nouvel An 2016 accueillait une centaine d'invités dans un espace plus de 100 m2 au sein d’un appartement parisien. Dans ce projet coordonné en trio (avec Yvan Robin et Jean-Louis Étienne), nous avons conçu, scénographié et monté des décors sur un linéaire de plus de 30 mètres.

J’ai, pour ma part, été en charge de la direction artistique du projet et des illustrations. Celles-ci concernaient non seulement les décors, mais également tout le déploiement de l’univers des années folles à travers le carton d’invitation et les nombreux extras (magnets, décors animés, projection cinématographique, etc.)